L'agriculture et l'énergie doivent être prioritaires

Tout est bien qui finit bien, dit le dicton. Comme il s'agit du dernier budget du gouvernement ce mandat, ils essaieront certainement de l'annoncer sur une note prometteuse. Mais ce faisant, deux des plus grands défis seront de contrôler la hausse des prix des matières premières essentielles, ainsi que de prévenir la crise énergétique.

En ce qui concerne la crise énergétique, le gouvernement se trouve actuellement dans une situation inconfortable et il a commis quelques erreurs à cet égard.

Premièrement, l'argent qui nous est retiré au nom de la redevance de capacité nous pèse lourdement.

Deuxièmement, en raison du manque de devises étrangères, nous n'avons pas un approvisionnement régulier en gaz, charbon et diesel. Et maintenant, en raison du manque d'approvisionnement ininterrompu en électricité, la population générale du pays et nos industries sont touchées.

Si le secteur RMG et les autres n'ont pas une bonne production, ils ne pourront pas exporter de produits, et rapporter des devises étrangères en retour. Cela faciliterait encore la crise économique.

Plus tôt, le gouvernement a adopté une position sévère contre l'utilisation inutile de l'électricité. C'était une très bonne étape, mais maintenant tout est redevenu normal. Je pense encore une fois que le gouvernement doit être strict dans de tels cas. Jusqu'à ce que la situation économique revienne à un niveau tolérant, nous devons être plus économes.

De plus, la plus grande priorité du gouvernement devrait aller au secteur agricole. Même au milieu d'une telle crise économique, notre peuple n'est pas complètement affamé, car il a du riz dans son assiette. Et cela est dû au fait que notre production locale a été à la hauteur.

Les gens peuvent s'adapter à leurs besoins pour certains produits, par exemple le sucre ; ils peuvent encore survivre en consommant 1 kg au lieu de 3 kg. Mais ils ne peuvent pas se passer de riz.

Au plus fort de la pandémie de Covid-19 il y a deux ans, le gouvernement a à juste titre donné la priorité au secteur de la vaccination. Cependant, compte tenu de la crise économique actuelle, il est crucial de réorienter l'attention vers la priorité accordée à l'agriculture.

Le gouvernement doit tenir compte à la fois des niveaux macro et micro. Il doit augmenter les subventions aux agriculteurs et s'assurer que les agriculteurs reçoivent des semences et des engrais à temps. Si notre agriculture ne reste pas dans un état stable, les gens en général ressentiront plus que jamais le coup de la crise économique.

Anwar Faruque est l'ancien secrétaire du ministère de l'Agriculture et conseiller de l'activité horticole Feed the Future Bangladesh.

BUDGET EXERCICE 2024 / Budget national du Bangladesh 2023-24